Une émission aussi pailletée que glamorous !
Pour ce troisième épisode, nous évoquons la Fantasy. Et qui de mieux que Albane F. Richet pour en discuter. Applaudissez-moi, elle était particulièrement coriace.

Vous pouvez suivre l'émission à cette adresse : https://www.alleedesconteurs.fr/actuali ... ntasy.html

Merci de venir commenter l'émission dans CE TOPIC afin que je puisse communiquer plus efficacement avec vous, mes fans.

Bize glossée

On peut le dire, Albane, tu vends sacrément bien la Fantasy. Tu m'as donné envie de lire et d'écrire ! Bravo !
Merci pour l'émission, c'était top

Une super émission !

Super émission ! J'aime beaucoup la conclusion ! ^^

Une superbe émission, tu vends sacrément bien le genre Albane !

J'ai bien aimé les réflexions sur la fantasy.

Eheh merci ! Tout le plaisir fut pour moi <3

J'ai enfin pu lire au calme cette émission. Bravo Albane ! Ça fait chaud au cœur de voir quelqu'un défendre aussi bien la Fantasy (et je suis d'accord, comment ne pas aimer ce genre ?!?!)

"Si on veut écrire une histoire, c’est qu’on a quelque chose à raconter. Un point de vue à donner. Un message à faire passer. Ce n’est pas l’histoire en elle-même qui assure son originalité, mais l’auteur ou l’autrice qui l’écrit." MAIS TELLEMENT

Ha la classification des genres, vaste sujet. D'ailleurs voir Harry Potter cité en Fantasy alors que pour moi c'est du Fantastique ça me hérisse le poil. Mais il est vrai que la frontière est mince.

Fantasy : "En fantasy, il existe des faits irrationnels, mais ils font partie du monde et sont donc acceptés comme tels par les héros."
Fantastique : "Le roman fantastique se passe dans un univers réaliste, mais fait intervenir des éléments surnaturels, irrationnels ou illogiques."

"La principale différence entre la fantasy et le fantastique réside dans le fait qu’un événement surnaturel ou magique soit vécu comme une normalité dans un récit de fantasy alors qu’il fait peur dans un récit fantastique, car justement, il ne peut pas être expliqué."

En gros si la magie est naturelle et acceptée : c'est de la Fantasy. Si c'est surnaturel et fait se poser des questions aux personnages : c'est du fantastique. La magie dans Harry Potter n'est ici acceptée que par une partie seulement des personnages (les "moldus" ignorent même son existence), et émerveille longtemps le personnage principal. C'est donc du fantastique.

Bravo pour l'interview et pour avoir défendu la Fantasy ! Pas trop de bobos ?

Alors, je ne suis pas d'accord avec HP en fantastique : si on se place du point de vue du personnage principal qui raconte l'histoire, la magie est normale. Et pour le lecteur, elle l'est également. C'est donc de la fantasy, de la low fantasy puisqu'on est à la fois à cheval entre notre monde et celui des sorciers, mais pas du fantastique.

Le fantastique se définit par l'absence de certitude sur le changement ou non des règles du monde. Dans notre monde, la magie n'existe pas, tout le monde le sait. Si le personnage se pose des questions sur "est-ce que la magie existe ? est-ce que je ne suis pas plutôt fou ?" c'est du fantastique. Surtout, il faut que le lecteur ou spectateur soit incapable de discerner si les règles sont différentes, la magie, les fantôme ou autre, existent bien, ou si c'est juste la santé mentale des personnages qui en prend un coup. Je précise la définition d'Albane avec laquelle je suis entièrement d'accord, pour pas qu'il y ait de faille.

Beaux exemples pour cela : The Haunted of Hill House, les contes de Maupassant, Alice au Pays des Merveilles (oooh ce n'était qu'un rêve) etc etc
En aucun cas, le lecteur ne se pose des questions sur la santé mentale d'Harry. En aucun cas il se réveille dans son placard en ayant rêvé tout ça (hormis dans les fics des plus sadiques). A partir du moment où il accepte la magie et ses règles, ou le lecteur accepte également, on bascule dans de la (low) fantasy.

Enfin, de toute façon, on sait tous que les éditeurs et les libraires sont bornés et veulent vendre leurs bouquins sans définir clairement leurs catégories, et que la fantasy c'est un truc de cinquantenaires avec des dragons, des elfes et des nains pour la plupart des gens XD

En fait HP serait plus proche de ce qu'on appelle le merveilleux : l'histoire se passe dans notre monde et la magie y est normale et connue (puisqu'on se focalise sur la communauté des sorciers, c'est le cas). Le souci c'est que les anglo-saxons n'ont pas la même vision que nous - pour eux, le fantastique et le merveilleux n'existent pas : il n'y a rien entre l'horreur et la fantasy. Ils rattachent dont le fantastique à l'horreur et le merveilleux à la fantasy. Le fantastique ayant toujours été présent et spécifique dans la littérature française, il a perduré et à présent il a tendance à être pris en compte par les anglo-saxons sous le terme "supernatural", tandis que le merveilleux est resté mineur chez nous et c'est donc aisément fait phagocyter par la vision anglo-saxonne où merveilleux (très développé chez eux) et fantasy sont réuni en un seul genre.



Euh...

Merci de préciser, Bea !

Je dois repréciser mes propos, je crois, pour éviter qu'ils soient mal compris et cités hors contexte : je n'ai jamais dit que la fantasy se limitait à ça. Seulement, pour beaucoup qui ne s'y attardent pas, c'est la vision qu'ils en ont ^^ Quand on prend la phrase dans son entièreté, j'espère que c'est plus compréhensible.

D'ailleurs, vous ne verrez jamais d'elfes, de dragons (je ne comprends pas l'engouement autour des dragons, sérieux) ni de nains dans mes écrits. Et pour préciser, je ne suis pas (encore) cinquantenaire. Et je ne suis pas un homme, aussi, mais ça je pense que c'est acquis depuis le temps que je me balade dans les rues de l'Allée. Ah oui ! J'écris de la fantasy.

Les dragons sont des créatures magnifiques.

Je ne suis pas certaine qu'on puisse vraiment classer Alice au pays des merveilles dans le fantastique : les trois quart du romans se déroulent au pays des merveilles et elle ne remet jamais en cause ce qu'elle voit en pensant à une hallucination ou un rêve justement. Ce serait sans doute plutôt de la portal fantasy. Alors, certes, il y a l'idée du rêve qui rationalise le merveilleux, mais du coup, plus aucune hésitation ne subsiste. On ne trouve pas non plus l'idée d'angoisse existentielle et de peur ressenties par le héros à l'idée que le surnaturel pourrait exister et chamboulerait sa réalité. Certains citent même cette œuvre comme l'un des ancêtres de la fantasy.

Harry Potter aussi se situe dans le spectre de la fantasy. Si l'histoire était racontée du point de vue d'un moldu, qui est témoin de magie, sans trop y croire et en cherchant à rationaliser, si cela lui faisait peur et provoquait une angoisse, là on aurait plutôt du fantastique. (Serait-ce une idée de réécriture ? ).

Il faut aussi savoir que le fantastique est un genre français : dans les pays anglo-saxons, il n'existe pas.