Ecrire… quand l’inspiration se fait la malle depuis des mois

L’écriture a beau être une passion, de nombreux obstacles se dressent sur la route ô combien tortueuse de la rédaction d’un roman. Le manque de temps, la fatigue, les soucis du quotidien, les aléas de la vie, bref, malgré toute la meilleure volonté du monde, l’inspiration et l’envie se font la malle. Pour combien de temps ? Impossible de le savoir, ce serait trop facile sinon.

Des passages à vide, on en connaît toutes et tous. Ils sont même nécessaires, pour recharger les batteries, pour prendre du recul… Mais ici, je vous parle d’un passage à vide qui dure des mois, voire plus d’une année. Avez-vous connu cela ?

Le cerveau bouillonne pourtant. Les idées fusent, l’univers se peaufine, les scénarios se structurent ; notre imagination continue de fonctionner, mais au moment d’écrire… Soit les mots ne viennent pas, soit ils sont laids, ne sonnent pas juste. L’énergie manque, on s’assied devant son ordinateur ou son carnet, mais nos pensées vagabondent ailleurs. L’envie elle, nous abandonne. Les doutes arrivent, on se remet en question, on se demande si ça reviendra un jour.

Comment faire ? Il n’y a pas de recettes miracles. Parfois se forcer fonctionne, parfois non… Chaque personne est différente. Alors si l’inspiration se fait la malle, que les mois passent et qu’elle ne revient pas, c’est ok. Oui, c’est ok.

Peut-être que ce n’est pas le moment. Peut-être que vous avez besoin de passer à autre chose, de faire de nouvelles activités, de laisser l’écriture. Ecrire, ce n’est pas un chemin linéaire. C’est avancer, faire des pauses, reculer, apprendre de ses erreurs, de ses échecs, rebondir. Mais surtout, prendre du plaisir. Faire une pause ne vous remets pas en cause.

Ce n’est pas du temps perdu. Il n’y a pas d’âge pour réussir. Il n’y a pas d’âge pour commencer. Pour échouer. Pour remonter la pente. Pour faire une pause. Pour changer de trajectoire. Pour recommencer, une fois, deux fois, dix fois, trente fois, cent fois, mille fois. Pour essuyer des refus de ME ou des commentaires acerbes.

Parce que vous restez un/une auteur/e/ice. Et surtout, vos écrits en valent la peine.

 Edito écrit par Elia