L’été est là, et comme le disait Pixie dans son édito de Juillet, c’est le moment des vacances. Que l’on parte quelque part ou non, c’est un moment précieux et sacré car il permet de faire autre chose que ce qu’on fait toute l’année : travail, études, vie de famille, etc…
J’ai eu la chance de pouvoir prendre une semaine et surtout, de pouvoir partir. Je ne sais pas pour vous, mais le premier semestre de 2020 a été très mouvementé, la pandémie n’ayant fait qu’aggraver les choses. Donc cette semaine de congé m’a fait un bien fou : j’ai pu sortir de ce carcan qu’étaient devenus mon appartement, mon travail, ma famille, et voir d’autres paysages, faire autre chose, changer de rythme le temps de quelques jours.
Et surtout, j’ai pu écrire, de nouveau. Chose que je n’avais pas fait depuis six mois, au moins. Six mois sans écrire, quand on est un auteur/écrivain/conteur (ne rayer aucune mention…), ça parait énorme, et en fait, ça l’est. Mes raisons étaient diverses et variées, mais peu importe, c’est le résultat qui compte. Pas glorieux, et surtout dangereux. Le risque de ne pas réussir à retrouver le chemin de l’écriture est tellement omniprésent dans ma vie de Conteur, qu’il en est presque devenu un « compagnon que je combats ».
Car la vie de Conteur, ça n’est pas que des séances fructueuses d’écriture via un clavier ou sur un cahier, une tasse de thé non loin, une musique inspirante en fond sonore (Oh la belle image d’Épinal !). Le quotidien d’un auteur, c’est aussi souvent de jongler entre vie active, vie de famille, vie sociale, et essayer de caser du temps pour l’écriture. Car, tout comme les doutes, l’envie et le besoin d’écrire ne nous lâchent jamais, attendant patiemment leur heure, tapis dans l’ombre d’un coin de notre cerveau.
Concilier vie privée et vie de Conteur n’est pas facile pour moi. Je dois régulièrement choisir entre écrire et dormir par exemple. Et souvent, c’est le sommeil qui gagne la partie, car même si je cédais aux appels de l’écriture, mon niveau de fatigue rendrait ma séance au mieux infructueuse, au pire douloureuse.
Et ça, me forcer à écrire, c’est quelque chose que j’essaie d’éviter autant que possible. L’écriture doit rester un plaisir, pas une corvée. Je me vois parfois un peu comme un surfeur : j’attends la bonne vague, pour l’attraper et surfer dessus.
Mais parfois, la vague arrive à des moments incongrus : au bureau, dans le métro, en dormant, etc… (je sais que vous avez tous connus ça!). Même dans ces moments pas franchement propices, j’essaie de l’écouter. Je vais griffonner quelques notes lors d’une réunion sur des procédures fiscales, ou sur mon téléphone entre deux correspondances.
Grâce à ces vacances, j’ai donc pu retrouver le chemin de l’écriture, et ça fait un bien fou! Retrouver un peu de normalité après ce début d’année chaotique, c’est ce que nous souhaitons tous. Et j’espère que vous y parviendrez également.
Portez-vous bien, personnellement comme scripturalement. Et ne baissez pas les bras, peu importe les difficultés.
Edito écrit par Quetzy
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