Une dizaine d’années après le retour plutôt réussi d’Evil Dead par Fede Alvarez (2013), Evil Dead Rise propose un nouveau regard sur l’horreur.

Ce n’est clairement pas un film accessible à tous : il faut avoir le cœur bien accroché pour tenir jusqu’au bout de ses 1h30. L’horreur ici est frontale, visuelle, glauque et sanglante. Quand on connaît un peu la franchise, on se doute que ce qu’on va voir risque de faire remonter une peur viscérale. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’est réussi.

J’ai beaucoup aimé l’esthétique particulièrement creepy de l’immeuble où se déroule l’essentiel de l’action. Le mieux, dans ce genre de film, c’est de ne pas trop s’attacher aux personnages, ni de croire qu’ils pourront s’en sortir indemnes après l’événement déclencheur.

J’avoue que c’est totalement mon genre, même si je suis habituellement plus attiré par une horreur gothique, plus subtile, qui joue sur les angoisses sans sombrer dans le gore. Là, j’ai bien accroché.

Il n’y a rien d’exceptionnel ou d’inoubliable dans ce film, bien sûr. Mais pour passer un bon moment d’horreur sans trop d’attentes, ça fait largement le job.