Série de 7 tomes
Genre : science-fiction

Cela faisait un moment que j'avais entendu parler de cette série. Je me suis laissé tentée : et j'adore ! Je les ai dévorés.
C'est un récit à la première personne, un journal intime comme son titre l'indique. Le narrateur est une SecUnit, un androïde, à la fois biologique et technologique, appartenant à une entreprise qui loue ses services pour la sécurité de leurs clients. Et dès le début du cycle, il avoue avoir détruit le module superviseur qui permet de contrôler ses agissements, obtenant ainsi sa liberté.

Les romans sont plutôt courts. Les histoires se déroulent dans un univers de space opera avec des systèmes corporatistes, où les entreprises gouvernent les populations pour leur profit, et des systèmes non corporatistes avec des gouvernements plus équitables.
Les personnages que l'on suit dans tous les tomes apparaissent dès le premier : AssaSynth, le narrateur, et les humains pour lesquels il travaille, qui deviendront bien plus au fil des romans.
Le personnage d'AssaSynth est extraordinaire : il raconte ses aventures avec beaucoup d'ironie et d'auto dérision et pose un regard critique sur l'humanité. Il est attachant par ses faiblesses et ses difficultés relationnelles, il est mortellement efficace, mais en même temps, se met en danger pour protéger "ses humains".
Ça se lit très bien, c'est rythmé, on ne s'ennuie pas, et on peut aussi rire à certaines de ses remarques sur lui-même où les autres. Les scènes d'action sont bien racontées, impressionnantes, et tous les personnages ont une vraie présence. Les dialogues sont souvent savoureux. Mes coups de coeur sont AssaSynth et EVE qui est .
Comme dans une autre série de romans que j'ai beaucoup aimés (Les chroniques du Radch de Ann Leckie), j'aime beaucoup lire des romans du point de vue d'intelligence artificielle. C'est un point de vue intéressant et original, qui peut vraiment porter un regard différent sur l'humanité.

Je les conseille vraiment. Ils sont été adaptés en série sur Apple tv, mais je ne l'ai pas vue donc je ne sais pas ce que cela vaut.

Deux citations pour vous montrer le ton :