
Aujourd’hui j’aimerais vous parler de « Dominium Mundi », de François Baranger, un auteur français qui est également concept-artist. C’est d’ailleurs lui qui a réalisé les illustrations des couvertures ci-dessus. Il s’agit d’un roman de Science-fiction (Planet-Opera / Croisade spaciale) en deux tomes poche assez épais, et dont l’écriture s’est étendue sur une dizaine d’années.
Voici un extrait disponible dans les quelques pages proposées en lecture gratuite sur Google Livres. Plus parlant selon moi que la quatrième de couverture, ce bulletin télévisé résume parfaitement la version officielle (« des inepties aussi fiables qu’un tuyau donné par Judas ») de la situation du début du roman :
Une courte présentation des deux protagonistes principaux :
* Tancrède de Tarente, un militaire de métier, bardé de décorations, un héros qui a forgé sa réputation sur les champs de bataille et qui a une foi sincère. Il fait des rêves étranges et sera amené à se poser beaucoup de questions tout au long de l’aventure (je l’avoue, ce personnage fut pour moi un gros coup de cœur).
* Albéric Villejust, un civil « porté volontaire », athée et rebelle, génie de la bio-informatique et de l’Infocosme (un super-ordinateur qui gère le vaisseau et avec lequel les utilisateurs interagissent grâce à leurs ondes cérébrales). Les enrôlés de force, les échelons zéro, sont méprisés par ceux qui ont choisi de participer à cette croisade. Initialement recrutés pour effectuer les basses besognes sur le vaisseau, Albéric se verra néanmoins confier d’autres responsabilités grâce à son cursus universitaire.
Petite particularité, lorsque le récit suit Tancrède, la narration est à la troisième personne, alors que lorsqu’on suit Albéric, la narration passe à la première personne. Et bien sûr, nos deux opposés finiront par se croiser.
L’histoire suivra également d’autres personnages, mais de façon plus anecdotique : Godefroy de Bouillon, le pape Urbain IX, Pierre l’Ermite, Clorinde di Severo (un des rares personnages féminin de l’histoire)… Pour certains de ses protagonistes, l'auteur a pris le parti d'utiliser des noms de personnages historiques réels, ce qui colle assez bien avec système néo-féodal qu'il a intégré à son histoire.
L’intrigue du premier tome se passe sur le vaisseau. Les relations entre les personnages se tissent, les alliances, les trahisons et les complots s’ébauchent. Il y a aussi plusieurs éléments mystérieux, comme une étrange boîte, ou encore une disparition brutale sur laquelle Tancrède enquêtera, qui viendront donner corps à l’ensemble. Il y a même de la romance ! En pointillé, mais importante quand même.
Le second livre se passe sur le sol de la planète, et je ne vous en dirai pas plus, mais vous aurez deviné qu’il est riche en révélations et en émotions.
Mon avis ? Eh bien, si je vous en parle, c’est que j’ai beaucoup aimé ! J’ai entendu le pitch de ce roman lors d’une interview de François Baranger. Je suis assez friande des récits avec des personnages inspirés de la figure de Jésus-Christ (Aslan, Gandalf… Harry Potter ?) ou dont l’intrigue tourne autour de son histoire (Da Vinci Code, la série The Chosen…). C’était la première fois que j’entendais parler de SF teintée de christianisme, alors j’ai foncé, et je ne le regrette pas, car l’univers et les personnages (ah, Tancrède) tramés autour de cette idée de base m’ont complètement hameçonnée. La romance m’a bien emballée aussi.
Et vous, connaissez-vous cet auteur et ce roman ?
Des mots qui pensent et pansent les maux