Alors que la chaloupe touche terre pour la première fois depuis des siècles, tout le monde s'est rassemblé sur la plage bordant la mer infinie apparue pendant la nuit. Là où se dressait hier encore la ruelle familière, s’étend aujourd’hui un petit village coloré, bercé par les vagues et parfumé par les embruns des mers chaudes.

Un galion attend, amarré paisiblement. Il n’est ni menaçant ni majestueux : il semble simplement… avoir toujours été là, comme un vieux rêve oublié. À son bord, Folletto, joyeusement désorganisé, agite une carte abîmée qu’il affirme avoir trouvée au fond d’une boîte à chapeaux en triant les affaires de Gaspard Cerfboisé.

Sur ce parchemin tâché de sel, un seul mot est encore lisible : Encrépine.

Certains disent qu’Encrépine était le nom du navire de Gaspard lui-même — pas un navire de guerre ou de conquête, mais une carriole flottante, un atelier errant, une embarcation pleine de bricoles, de manuscrits épars et de trouvailles improbables. On raconte qu’il sillonnait les courants d’imaginaire, en quête d’histoires oubliées, de fragments à assembler, de possibles à réveiller.

Et aujourd’hui, ce galion vous attend.

C’est ainsi que commence Le Trésor d’Encrépine : un mois d’écriture pour trier, chercher, réinventer, comme Gaspard rangeant sa carriole sous un rayon de soleil. Vous êtes invité·e à embarquer, plume à la main, pour explorer les îles mouvantes de votre imagination, découvrir les objets oubliés de votre créativité, et peut-être même échanger des trésors avec d’autres passagers.

Pas besoin de tout savoir à l’avance. Ici, on avance à petits pas, guidé·e par le vent, le hasard, l’intuition. Ce qui compte, c’est le mouvement, le jeu, la curiosité.

Le galion est prêt. À vous de prendre le large pour vivre une folle aventure aux côtés de Gaspard.