J'ai allumé ma lanterne du jour avec une microfiction intitulée : Fée de glace

Quelle efficacité Fey, j’en reste ébaubie !

DÉJÀ ?!
Fey, tu bombardes !

Il était déjà près de midi le troisième jour quand nous atteignîmes le col. Au sommet, le soleil nous accueillit avec joie, dardant ses rayons sur notre petite troupe et réchauffant nos joues rougies par le froid. Les lunettes achetées à Sliabh et leurs verres teintés nous permirent d'apprécier le paysage sans être éblouis par la réverbération de la lumière sur la neige. Dans notre dos, on devinait sans peine la petite route serpentant entre les monts plus petits jusqu'au col. Au-delà, les plaines herbeuses couraient jusqu'à l’horizon en douces collines. Devant nous, des montagnes de plus haute altitude déchiraient le ciel à perte de vue, leurs sommets enneigés éclatants contre le bleu cristallin du ciel. Le voyage n'allait pas être simple.
À l’unisson, les chevaux tendirent le cou et les oreilles en avant. Une fraction de seconde plus tard, ils parvinrent à mes oreilles. Les hurlements qui donnaient leur nom à ces inhospitalières montagnes, portés par le vent qui soufflait en rafales dans la vallée sous nos pieds. Je pensai immédiatement au chant des baleines de mes terres natales, mais mélangé au hululement lugubre des hiboux noirs de la Corcach. Je vis du coin de l'œil mes compagnons tressaillir et compris immédiatement les angoisses des habitants de Sliabh. C'était comme si le vent nous amenait l’avertissement d’une bête gigantesque, tapie dans le ventre de la montagne, de ne pas nous aventurer plus loin.

—Extrait du journal de voyage d'Eltamin Regulus

Il était déjà près de midi le troisième jour quand nous atteignîmes le col. Au sommet, le soleil nous accueillit avec joie, dardant ses rayons sur notre petite troupe et réchauffant nos joues rougies par le froid. Les lunettes achetées à Sliabh et leurs verres teintés nous permirent d'apprécier le paysage sans être éblouis par la réverbération de la lumière sur la neige. Dans notre dos, on devinait sans peine la petite route serpentant entre les monts plus petits jusqu'au col. Au-delà, les plaines herbeuses couraient jusqu'à l’horizon en douces collines. Devant nous, des montagnes de plus haute altitude déchiraient le ciel à perte de vue, leurs sommets enneigés éclatants contre le bleu cristallin du ciel. Le voyage n'allait pas être simple.
À l’unisson, les chevaux tendirent le cou et les oreilles en avant. Une fraction de seconde plus tard, ils parvinrent à mes oreilles. Les hurlements qui donnaient leur nom à ces inhospitalières montagnes, portés par le vent qui soufflait en rafales dans la vallée sous nos pieds. Je pensai immédiatement au chant des baleines de mes terres natales, mais mélangé au hululement lugubre des hiboux noirs de la Corcach. Je vis du coin de l'œil mes compagnons tressaillir et compris immédiatement les angoisses des habitants de Sliabh. C'était comme si le vent nous amenait l’avertissement d’une bête gigantesque, tapie dans le ventre de la montagne, de ne pas nous aventurer plus loin.

—Extrait du journal de voyage d'Eltamin Regulus

Sans en connaître plus, ça me fait penser aux Montagnes Hallucinées...

Je ne connais pas du tout, qu'est-ce donc ? (Les miennes s'appellent les Montagnes Hurlantes hehe.)

"Les Montagnes Hallucinées" est un récit de H. P. Lovecraft. qui raconte une expédition durant laquelle deux scientifiques découvrent une cité gigantesque derrière des montagnes infranchissables.
Personnellement, les descriptions m'avaient beaucoup marquée à l'époque de ma lecture (j'étais pas loin d'en rêver la nuit...).