Bienvenue ! S'inscrire Se connecter
Accueil Les Actualités L'Agenda
Les Trois Rues Parchemins Forums
L'Actualité
Découvrez toute l'actualié de l'Allée des Conteurs, mais également des entrevues, des articles de fond et bien plus encore !
Trier par catégories
Les derniers commentaires
Edito de novembre - Du temps pour les personnages
samedi 25 octobre 2025 • Editorialjulichan

Et si notre conception du temps était complètement à côté de la plaque ? On le décrit souvent comme une ligne droite, 「froide comme la lame d’un couteau,」 sur laquelle les événements s’enchaînent docilement. Parfois, on préfère l’image d’un arbre 「sinistre」, chaque branche 「tordue」 représentant une possibilité. C’est pratique pour s’y retrouver, certes, mais rarement remis en question. Pourtant, dans la science‑fiction, 「ce cimetière d’idées où les concepts meurent et renaissent,」 ce modèle se fissure comme une tombe vieille de milliers d’années. Si l’on peut modifier le passé, alors ces jolies métaphores deviennent des illusions mensongères. Le temps ne serait‑il qu’un GPS simplifié de la réalité, une boussole qui ne pointe que vers le néant ?

J’ai récemment croisé une idée des plus farfelues, mais pas irréaliste : et si le temps pouvait se représenter comme une infinité de flèches, chacune filant à sa propre vitesse, 「comme des projectiles lancés depuis les arches d’un cimetière hanté ?」 Elles se frôlent, se percutent, s’influencent 「comme des zombies errants.」 Le voyage temporel serait-il possible sans briser le passé, sans même devoir réparer la trame de la nature ? Mais alors… que représente chaque flèche ? Une vie ? Un évènement ? Une action ? Et le futur, dans tout ça, serait‑il lui aussi enfermé sur des rails de fer rouillés ?

– Mais qu’est-ce que j’entends au loin ? Un fou rire qui résonne comme un enfant perdu dans les couloirs d’une maison abandonnée.

Pour illustrer cela, laissez‑moi vous raconter une petite anecdote. Un jour, un esprit sans compétence particulière, s’est mis à écrire, poussé par un amour pur des histoires. Il en a croisé un autre, sans se douter que cette rencontre allait le traîner bien plus loin, 「comme deux ombres qui s’entrelacent dans la nuit.」 L’idée d’écrire sommeillait déjà chez cette seconde âme errante, mais elle s’est réveillée grâce au premier, 「tel un spectre qui se nourrit d’une autre présence.」 À partir de là, leurs histoires se sont influencées mutuellement. Aujourd’hui encore, ça continue : l’un d’eux a fini propulsé dans un récit nommé LC, suivi de son acolyte quelques mois plus tard, et de nouvelles rencontres ont déclenché une véritable cascade de rebondissements chez ces lutins macabres… on dirait que des flèches se sont entrelacées, et prennent même une direction commune. Vous suivez ?

Eh oui ! J’espère ne pas vous avoir perdu dans ce labyrinthe de brume, car en réalité, tous ces détails 「tarabiscotés」 sans importance sur le temps n’étaient qu’un prétexte pour vous introduire à la création de personnages. Oui, vous avez bien lu ! Si vos yeux sont sortis de leurs orbites, considérez ce petit extra comme une friandise pour stimuler votre imagination et faire germer de nouvelles histoires dans les recoins sombres de votre esprit tordu.

Alors, comment on crée un personnage 「pour la nuit des sorcières」 ? Vous voulez un guerrier à l’allure sinistre, presque spectral ? Facile : imaginez‑le avec une cicatrice qui fend son œil droit, désormais pâle comme la lune au passage d’octobre à novembre, et qui semble briller d’une lueur fantomatique. Mais attendez… d’où vient cette marque macabre ? Jouons un peu : pourquoi ne pas lui coller un masque de crâne et des lunettes aux verres teintés de noir, pour lui donner un air de savant fou sorti tout droit d’un laboratoire hanté ?

Et sa personnalité ? Doit‑elle être terriblement puissante, sous peine de se faire dévorer par les ombres ? Bien sûr, mais ce serait bien moins amusant s’il ne commettait jamais de bévues… surtout lorsqu’il croise la fillette apeurée au cœur du manoir lugubre. Mais que va-t-il lui arriver ? Oh pauvre fillette. En bref, vous avez le tableau 「tâché de sang」. Mais non, pas besoin d’un plan 「diaboliquement」 compliqué : l’ambiance suffit à rendre le tout délicieusement effrayant !

La création de personnage peut sembler intimidante, mais croyez-moi, ça vient en pratiquant. Pas de manuel secret, pas de règle sacrée : seulement une infinité de façons de s’y prendre. Mon conseil ? Laissez tomber les préjugés et avancez à votre rythme et votre façon. Et si vous avez déjà un peu de bouteille, partagez vos astuces 「malvenues」 : elles pourront inspirer les âmes égarées.

Dans mon cas, je n’ai pas besoin de tout ça ! Je définis d’abord quelques traits de personnalité et deux ou trois caractéristiques physiques, le tout servant de signature au personnage. Ensuite, je le lâche dans une première scène 「sous l’éclat d’une lanterne de citrouille」, et là… magie ! Le personnage prend vie, avance de lui-même, et parfois s’approprie carrément tout le récit. Et peu à peu, le fantôme de la page blanche arrête de se moquer de moi, et se fait remplacer progressivement par l’ombre du personnage se transformant en une fiche bien détaillée, comme s’il n’attendait que ça.

Vous l’avez senti ? Ce frisson glacial prononcé ? C’est que vous avez déjà vu ces personnages 「s’évaporer dans les brumes nocturnes afin de」 gagner suffisamment d’importance pour remplacer vos héros. 👀

Mon premier personnage ? On pourrait presque dire qu’il est sorti tout droit d’une tombe : les mange‑mots glacés de mon univers se sont abattus sur lui, le couvrant de leurs bandages funèbres. Mais pas de panique ! De gentils enfants, armés de bonbons, ont frappé à ma porte. Leur relecture m’a offert l’opportunité de brandir de grandes lames contre les méchants sans visage. Certains astres, auxquels je suis profondément attaché, se sont acharnés à tel point qu’ils auraient pu faire couler des larmes 「rouges」 de mes yeux. Malgré tout, ils ne me laissèrent jamais abandonner. Au contraire, ils m’enseignèrent tant de choses, me permettant de purifier chacun de mes textes quel que soit le nombre de réécritures nécessaires.

Merci du fond du cœur à ces enfants‑guerriers : votre énergie sucrée, votre curiosité et votre persévérance ont été le feu qui a forgé mon écriture. Vous avez transformé une scène sombre en une aventure lumineuse, et c’est grâce à vous que chaque mot respire désormais la pureté et la magie d’une nouvelle histoire. 🙏

– Ah ces maudits mange-mots ! Ils ne me lâchent pas ! Je viens de voir un spectre passer devant ma fenêtre.

Ma dernière figure narrative, en revanche, est une meilleure expérience que la précédente, je pense, pour le moment… mais elle est encore en cours d’introduction et subit de multiples corrections. Ici, pas de divulgâchages, car elle n’a pas encore hanté LC. Elle n’avait pas pour but d’avoir un rôle important, mais j’ai voulu lui donner une identité unique.

À ce moment‑là, une étrange influence surgit des profondeurs d’une bibliothèque oubliée, composée de plusieurs milliers de pages griffonnées de rituels littéraires et de formules occultes. Sous la faible et mouvante lueur d’un feu follet, ces grimoires glissèrent entre mes doigts comme des parchemins hantés. Leurs techniques m’échappent encore en partie, mais elles ont suffi à éveiller en moi le désir de les invoquer moi‑même. Ainsi, pris d’une transe dévastatrice me limitant tout contact social pendant une longue période, je me laissai guider 「par le souffle glacé d’une brise nocturne」 et me lançai à l’assaut de ces arcanes littéraires, prêt à explorer leurs secrets 「comme on explore un vieux manoir rempli de mystères.」

C’est alors que cette fillette surgit 「des brumes nocturnes,」 son passé entortillé 「comme les pages d’un grimoire maudit」 et sa personnalité totalement discordante, 「telle une mélodie dissonante que sifflent les vents hurlants des abysses infernaux de Niflheim.」 Pleine de ressources et aussi intelligente qu’Einstein, elle fait son apparition 「sous la lueur tremblotante d’une bougie noire,」 chaque défaut se muant en une cicatrice phosphorescente qui la rend plus réelle, plus visible. S’emparant de la première personne, elle prend le contrôle absolu du chapitre ; ses émotions tourbillonnent comme des feuilles mortes entraînées par une rafale spectrale. En un instant, elle devient une pièce maîtresse de l’histoire, allongeant les fins en suspens déjà disséminés 「comme des toiles d’araignée dans les recoins obscurs du récit.」

Heureusement, la carte maitresse du débutant est de mon côté. Tout ça pour dire, ne réfléchissez pas trop, 「sautez par vos fenêtres ! Non ! Que dis-je ?」 Lancez-vous !

Si je vous ai parlé du temps et de son influence, c’est parce qu’aujourd’hui, toutes les choses et toutes les personnes qui gravitent autour de ce voyage qui est le mien ressemblent aux flèches de ce concept. Des trajectoires qui se croisent, s’influencent et, finalement, ont permis la création de ce personnage. Et si c’était ça le temps, l’influence, voir même peut-être le destin ?

Avez‑vous déjà senti que, lorsqu’un personnage s’empare du fil de son histoire, c’est comme si une petite part de votre âme cachée, 「une ombre tapie dans les recoins sombres de votre être,」 cherchait à se libérer, 「murmurant dans les recoins de vos oreilles ?」

J’en profite pour adresser un remerciement chaleureux, 「enveloppé d’une brume argentée et d’un rire macabre,」 à toutes celles et ceux qui se reconnaîtront durant cette nuit enchantée ainsi qu’à la gentille et généreuse silhouette emmaillotée de bandelettes funéraires usées ayant permis une correction et une clarification à cette diffusion télégraphique futuriste et au dragon m’ayant permis de faire cet edito 「que j’ai torturé avec les effets de style 」. Sans vous oublier, vous aussi, lecteur, 「si vous êtes encore en vie après ce court mais difficile voyage dans les cryptes d’Halloween. 」

– Malédiction ! Les chauves‑souris hurlent dans mon attique. Les araignées ont tissé leurs toiles dans tous les recoins. Les mange-mots ont môt-dit mon texte ! Ils ont laissé des marques : 「du verbiage et de l’obscurcissement」, des périphrases parfois confuses, – des indices aidant ou pas ! Mais vous avez les armes, vous pouvez désormais les combattre !

Que vos plumes, trempées du sang de votre cœur, laissent à jamais gravées sur le papier les marques de votre existence.

PS : Joyeux anniversaire, Folletto ! Fais-nous peur !

Vos réactions
Pour commenter cette actualité, merci de vous identifier.
memenne
Commentaire posté Aujourd'hui à 11h12

Oui, les personnages et le temps sont intimement liés. Car c'est le second qui façonne les premiers.
On a beau réfléchir à nos personnages, leur bâtir une personnalité, le temps œuvrera à les faire évoluer. Et le personnage du premier chapitre ne sera plus exactement le même au dixième.

Tu utilises aussi le mot "influence", il est capital. Nous sommes influencés, consciemment ou non. Par nos lectures. Par nos rencontres. Par nos émotions. Par nos vécus. Cette influence est une nourriture dont nos personnages sont avides, ne les en privons pas.

Enfin, tu nous invites à nous lancer, et là aussi, tu as raison. Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage. Le premier personnage n'est pas à la hauteur ? Le second le sera peut-être. Et si un personnage ne convient pas pour une histoire, il trouvera peut-être sa voie dans une autre. L'essentiel est de les faire vivre lorsque l'envie est là. Laissons de côté les jugements et écoutons ce que dit notre cœur.

Bref, à vos plumes !

Ety
Commentaire posté Aujourd'hui à 11h00

Oh, j'ai appris "verbiage"! J'adore la métaphore des flèches. Tu as répondu à ma question au moment où je la posais 😁 Mes personnages sont ma maison: contrairement au réel, aucune possibilité de me blesser (ne serait-ce que parce que c'est moi qui les torture depuis leur création) 😁Hâte que tu parachèves ta nouvelle figure de narration ^^ Merci pour ce partage. Vive les persos 🦇

Les dernières actualités
samedi 25 octobre 2025 • julichan • 2 commentaires
Et si notre conception du temps était complètement à côté de la plaque ? On le décrit souvent comme une ligne droite, 「froide comme la lame d&rsq...
dimanche 28 septembre 2025 • Quetzy • 9 commentaires
« N’y pense pas. Fais-le, c’est tout. Même respirer devient difficile lorsqu’on se concentre sur chaque respiration. » « Nous nous fabriquons souvent ...
L'AlléeDesConteurs.fr © 2005-2025
AlléeDesConteurs.fr Échanger sur l'Écriture L'Allée & Compagnie Partenaires Statistiques
Actualités
Agenda des événements
Les Trois Rues | la compétition
Forums de discussion
Foire aux questions
Nous contacter
[Univers]
LeConteur.fr
LeCoinDesAT.fr
Génération Écriture
Histoires de Romans
1020 membres inscrits
Dernier inscrit: Odysseus
AlléeDesConteurs.fr ~ 2005-2025