A l'origine ce billet aurait pu concerner l'ensemble des histoires de l'Allée. Néanmoins, je préfère me concentrer sur l'Enfant des Miroirs, car au premier abord de romance ou d'histoire d'amour il n'en aurait été point question. Non que la chose fut impossible, mais il arrive souvent avec moi qu'elle finisse en farce tragique.Pour vous illustrer mon propos, je prendrai le conte Le Prince et les Yeux Miroirs. Dans cette histoire un jeune chevalier veut échapper à sa destinée et part en quête loin de son père. Hélas, parce qu'il tombe amoureux il accompli la prophétie et n'échappe pas au destin filée par les Parques.
Mais me direz-vous, les personnages ne peuvent-ils pas tomber amoureux et échapper au destin tragique de ce prince, l'enfant n'évoque-t-il pas deux personnages liés par un amour qui défie même le temps. Si, mais encore une fois, le prix à payer est lourd et lorsque les noeuds se resserent il leur faut de nouveau fuir.
Allons, n'y a-t-il vraiment pas de place pour l'Amour dans la sage de l'Enfant. Il ya peu j'aurai répondu par la négative, mais à la lecture des chapitres, on a des surprises. Mais encore une fois, les choses ne sont jamais faciles et le tragique n'est jamais très loin, la facétie et l'ironie toujours présente. Dans le premier tome : L'Enfant qui ne voulait pas pleurer, les seules histoires romantiques présentes sont celle de ce prince trahi par sa fiancée et celle des deux amants maudits.
Ah si j'oublié un point essentiel, le coupe formé par Nyx et L'Homme en noir, indissociable, ils sont présent dans tous les contes que l'Enfant pourra lire dans ses livres. Ellui est aussi cellui qui le traque; chacun à sa manière. L'un veut le corps, l'autre l'âme. Ils se détestent, se jalousent, se haîssent et pourtant ils demeurent unis.
Les choses prennent une tout autre tournure dans le second tome : L'Enfant qui ne Voulait pas Rêver.
Tout d'abord, trois couples (je n'en vois poitn d'autres pour le moment).
Le tout premier est composé de deux amants, humains je précise, Solange, commissaire de son état, et Philippe, psychiatre. Tous deux ont en charge d'instruire le dossier du massacre d'Auschwitz. Autant Philippe a encore des sentiments, autant ceux de Solange sont plus flous, pourtant, proie de l'homme en noir, ils finiront, au cours d'un bal tragique, esclaves de leurs passions et de quelqu'un d'autre.
Le second couple L'Enfant. Et bien oui, l'Enfant a une amoureuse même si pour le moment il s'en fiche complètement. Figure du prince charmant, c'est pourtant une princesse qui incarnera ce rôle et qui bravera tous les dangers pour l'arracher aux griffes de son bourreau, sans compter le lourd prix qu'elle devra payer pour y parvenir. Pour le moment c'est un amour à sens unique de la Princesse Fürsthinde pour l'Enfant.Leur histoire commune sera l'objet du troisième tome à venir L'Enfant qui ne voulait pas Aimer, dont voici la couverture

Le troisième couple lui est une sacré surprise et de taille. Surgit au hasard des pages, j'avoue qu'il est mon préféré et de loin tant sa dimension tragique est immense et en même temps les implications qui vont en découler seront immenses. Des personnages dont le rôle était somme toute assez marginale ont connaitre grâce à ce retournement des développements nouveaux, dont je ne fais qu'effleurer la surface, en plus de complexifier une histoire déjà fort bien enchevêtrée.
Le dernier mot sera pour les Ombres de Paris. Mais pourquoi en parler ici ? Et bien parce qu'il se trouve que l'Enfant y fait une incursion. En effet, tout le second tome tourne autour de l'histoire qui s'est noué entre Henri et Marie-Angèle et sur ce coup de foudre qui n'en est pas un. Leur recontre était-elle inévitable, je l'ignore complètement, mais de là découle beaucoup de malheurs qui pèseront fort lourds pour la suite.